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Actualités

Modification du bulletin de paie

La modification du bulletin de paie constitue une modification du contrat :

L’employeur ne peut pas afficher sur deux lignes distinctes du bulletin de paie du salarié les heures de travail et les heures de repos rémunérées au même taux horaire alors que précédemment seules les heures de travail étaient indiquées pour un nombre d’heures totales équivalent. Sans l’accord exprès du salarié, cette nouvelle présentation constitue une modification du contrat de travail.

Cass. soc. 13-3-2024 n° 22-22.032Cet arrêt constitue une illustration intéressante du principe établi de longue date par la chambre sociale de la Cour de cassation, qu’elle rappelle ici, selon lequel la durée contractuelle du travail, base de calcul de la rémunération, constitue un élément du contrat de travail qui ne peut être modifié sans l’accord du salarié (Cass. soc. 31-3-1999 n° 97-41.819 D). Pour la Haute Juridiction, dès lors qu’elle est expressément prévue au contrat de travail ou encore contractualisée, la durée du travail ne peut pas être unilatéralement modifiée par l’employeur. Il en est ainsi de l’augmentation comme de la réduction de la durée du travail, peu important, à cet égard, que la modification opérée n’ait pas d’impact négatif sur la rémunération (Cass. soc. 20-10-1998 n° 96-40.614 PB ; Cass. soc. 30-3-2011 n° 09-70.853 F-D).

À titre d’exemple, afficher sur deux lignes distinctes du bulletin de paie les heures de travail et les heures de repos rémunérées alors que précédemment elles étaient regroupées en un nombre d’heures totales constitue une modification du contrat de travail qui ne peut se faire sans l’accord écrit du salarié.

Nos juristes sont à votre écoute pour tout complément d’information.

Stage seconde

Le stage en seconde générale et technologique offre aux élèves une occasion unique de développer plusieurs aspects importants de leur parcours scolaire et professionnel.

Tout d’abord, ce stage permet aux élèves de découvrir différents métiers. En passant du temps au sein d’une entreprise, d’une association ou d’une administration, ils peuvent observer et interagir avec des professionnels dans leur domaine d’intérêt. Cela leur donne une idée concrète de ce que signifie travailler dans un certain métier, des tâches quotidiennes aux responsabilités plus larges. Cette expérience leur permet d’explorer diverses options de carrière et d’affiner leur projet d’orientation.

Ensuite, le stage permet aux élèves de préciser leur projet d’orientation. En découvrant des métiers et en observant les professionnels en action, ils peuvent mieux comprendre leurs propres intérêts, talents et aspirations. Cela les aide à se poser les bonnes questions sur leur avenir et à prendre des décisions éclairées quant à leur choix d’études supérieures ou de formation professionnelle.

Enfin, le stage vise à développer des compétences transversales chez les élèves. En travaillant dans un environnement professionnel, ils sont confrontés à de nouvelles situations, à des défis et à des responsabilités. Ils apprennent à travailler en équipe, à communiquer efficacement, à résoudre des problèmes et à gérer leur temps de manière autonome. Ces compétences sont essentielles dans le monde du travail et contribuent à la réussite professionnelle à long terme.

Il est important de souligner que ce stage ne se limite pas à une simple observation passive. Les élèves sont encouragés à s’impliquer activement, à poser des questions, à participer aux activités professionnelles et à prendre des initiatives. Cela leur permet de se familiariser avec le monde du travail et de développer une véritable expérience pratique.

En conclusion, le stage en seconde générale et technologique offre une opportunité précieuse aux élèves. Il leur permet de découvrir des métiers, de préciser leur projet d’orientation et de développer des compétences transversales. En s’investissant pleinement dans ce stage, les élèves peuvent se préparer efficacement à leur avenir professionnel et prendre des décisions éclairées concernant leur carrière. Alors, saisissez cette opportunité avec enthousiasme et détermination !

Photos de la journée d’information Fiche de paie qui a lieu le 24 mai 2024 à l’Union Départementale CFTC du Bas-Rhin

Journée d’information Fiche de paie qui a lieu le 24 mai 2024 à l’Union Départementale CFTC du Bas-Rhin

Véronique et son parcours professionnel

Suite à un accident de travail, Veronique a été contrainte de changer de parcours professionnel. Cet incident a eu un impact significatif sur sa santé et sa capacité à exercer son métier de serveuse dans la restauration.

Après avoir récupéré de ses blessures, Veronique a décidé de se réorienter vers un domaine qui lui permettrait de continuer à travailler tout en préservant sa santé. Elle a choisi de se former dans le domaine de la gestion administrative et de la coordination d’événements.

Grâce à sa détermination et à sa capacité à s’adapter, Veronique a rapidement acquis les compétences nécessaires pour occuper de secrétaire.

Cette reconversion a non seulement permis à Veronique de continuer à exercer une activité professionnelle, mais aussi de développer de nouvelles compétences et d’explorer de nouvelles opportunités de carrière. Elle s’est épanouie dans son nouveau rôle et a su tirer parti de son expérience passée en tant que serveuse pour offrir un service client exceptionnel lors des accueils qu’elle fait au sein de l’antenne locale de Colmar.

Aujourd’hui, Veronique est fière de son parcours professionnel et de la manière dont elle a su rebondir après son accident de travail. Sa détermination et sa capacité à surmonter les obstacles ont été des atouts précieux dans sa reconversion et lui ont permis de trouver un nouvel équilibre professionnel.

Vous retrouverez son témoignage sur notre chaine Youtube.

Photos de la formation Communication Orale qui a lieu du 16 au 17 mai 2024 à l’Union Départementale CFTC du Bas-Rhin

Session de formation Communication Orale qui a lieu du 16 au 17 mai 2024 à l’Union Départementale CFTC du Bas-Rhin

Véronique et le contrat aidé

L’accès à un contrat aidé peut présenter certaines difficultés, notamment en ce qui concerne l’âge, la situation de Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) et le statut de demandeur d’emploi.

En ce qui concerne l’âge, il peut parfois être plus difficile pour les personnes d’un certain âge de trouver un emploi, car elles peuvent être perçues comme moins adaptées aux exigences du marché du travail. Cependant, les contrats aidés offrent une opportunité aux personnes de tous âges de retrouver une activité professionnelle et de développer de nouvelles compétences.

La situation de RQTH peut également être un critère déterminant pour accéder à un contrat aidé. Les personnes qui sont reconnues comme travailleurs handicapés peuvent bénéficier de mesures spécifiques pour faciliter leur insertion professionnelle, y compris l’accès aux contrats aidés.

Enfin, le statut de demandeur d’emploi est également un critère important pour accéder à un contrat aidé. Ces contrats sont souvent destinés à soutenir les personnes qui sont sans emploi depuis un certain temps et qui rencontrent des difficultés pour retrouver un travail. Ils offrent une opportunité de reprendre une activité professionnelle tout en bénéficiant d’un accompagnement et d’une formation adaptés.

Il est important de souligner que chaque situation est unique et que les critères d’accès aux contrats aidés peuvent varier en fonction des politiques et des dispositifs mis en place dans chaque pays ou région. Il est donc conseillé de se renseigner auprès des organismes compétents pour connaître les critères spécifiques à sa situation.

Revalorisation des prestations sociales

La revalorisation des prestations sociales concerne plusieurs allocations et aides. Voici les prestations qui seront revalorisées à hauteur de 4,6 % :

  • Le revenu de solidarité active (RSA) : le montant forfaitaire pour une personne seule sans enfant et sans ressource passe de 607,75 euros à 635,71 euros.
  • La prime d’activité : le montant forfaitaire pour une personne seule sans enfant et sans ressource passe de 595,2 euros à 622,63 euros.
  • L’aide universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales : à titre d’exemple, le montant minimum passe de 240 euros à 251,04 euros.
  • L’allocation aux adultes handicapés (AAH) : le montant forfaitaire pour une personne seule sans enfant et sans ressource passe de 971,37 euros à 1 016,05 euros.
  • L’allocation de solidarité spécifique (ASS) : le montant forfaitaire pour une personne seule sans enfant et sans ressource passe de 545,10 euros à 570,30 euros pour un mois de 30 jours.
  • L’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (AJAP) : le montant brut journalier passe de 60,55 euros à 63,34 euros.

Ces revalorisations permettent d’augmenter les montants versés aux bénéficiaires de ces prestations et d’assurer une meilleure prise en charge de leurs besoins.

Photos de la formation FICFTC qui a lieu du 13 au 15 mai 2024 à l’Union Départementale CFTC du Bas-Rhin

Session de formation FICFTC qui a lieu du 13 au 15 mai 2024 à l’Union Départementale CFTC du Bas-Rhin

JOURNÉE DE SOLIDARITÉ 2024

La journée de solidarité est une journée supplémentaire de travail non rémunérée pour les salariés. Celle-ci est effectuée tous les ans en vue de financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Bien que ce n’est pas une règle, une bonne partie des entreprises maintiennent la journée de solidarité le lundi de Pentecôte.

CHOIX DE LA DATE

La journée de solidarité a été instituée par la loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et handicapées. Cette journée était fixée initialement le lundi de Pentecôte, jusqu’alors un jour férié et chômé.

Suite à la loi du 16 avril 2008, le dispositif a été modifié, la référence par défaut au lundi de Pentecôte étant supprimée. Le jour de solidarité est désormais fixé par accord d’établissement ou unilatéralement par l’employeur après consultation du comité social et économique (CSE). Elle peut être fixée n’importe quel jour de l’année, à l’exception d’un dimanche ou du 1er mai. Par ailleurs, la journée de solidarité n’est pas obligatoire d’avoir lieu le même jour pour tous les salariés de l’entreprise.

Toutefois, par tradition, de nombreuses entreprises la fixent toujours à la Pentecôte – le 20 mai 2024. Si tel est le cas, d’autres modalités d’accomplissement de la journée devront être prévues pour les salariés qui ne travaillent pas les lundis (par exemple, travailler un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai, travailler un jour de RTT ou un jour de congé payé supplémentaire).

Attention !

Dans les départements d’Alsace-Moselle, cette journée ne peut être fixée ni le Vendredi Saint, ni les 25 et 26 décembre.

RAPPEL DES CONDITIONS D’APPLICATION

La journée de solidarité consiste pour les salariés en une journée de travail supplémentaire non rémunérée. Pour les employeurs, elle se traduit par une Contribution Solidarité Autonomie de 0,30 % sur la masse salariale brute. Les sommes collectées par l’État au titre de la solidarité sont destinées à financer des actions visant à renforcer l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

En ce qui concerne la rémunération des salariés ce jour-là, celle-ci n’est pas modifiée. Concrètement, les salariés  doivent soit effectuer 7 heures de travail supplémentaire, soit un jour de repos ou de RTT sera déduit de leur compteur.

JOURNÉE DE SOLIDARITÉ – TEMPS PARTIEL

Pour les salariés à temps partiel, intérimaires ou non mensualisés, la journée de la solidarité est calculée au prorata de la durée normale de travail du salarié. Par exemple, pour un salarié travaillant à temps partiel 25 heures par semaine, la journée de travail considérée comme journée de solidarité équivaut à 7 x 25/35 = 5 heures.

Le salarié à temps partiel a aussi la possibilité de refuser d’effectuer la journée de solidarité si celle-ci est incompatible avec des obligations familiales impérieuses, le suivi d’un enseignement scolaire ou supérieur ou une période d’activité chez un autre employeur. Dans ces situations son refus est considéré justifié et ne peut pas constituer un motif de licenciement out de faute.

JOURNÉE DE SOLIDARITÉ ET CDD

La journée de solidarité concerne tous les salariés du secteur privé, y compris les salariés en contrat à durée déterminée. Cependant, les salariés en CDD qui ont déjà effectué la journée de solidarité dans une autre entreprise ne sont plus concernés.

Le salarié n’est pas obligé d’effectuer plus d’un jour de solidarité au cours d’une même année civile. S’il change d’entreprise et il doit s’acquitter d’encore une journée de solidarité chez son nouvel employeur, alors celle-ci lui sera rémunérée. Il peut également refuser d’exécuter à nouveau cette journée, sans que cela constitue une faute ou un motif de licenciement.

QU’EN EST-IL POUR LES STAGIAIRES ?

Quels sont les obligations des stagiaires lors de la journée de solidarité ? En fait, cette journée est fériée pour les stagiaires car ils « ne sont pas soumis au droit commun du Code du travail et notamment à la législation sur la journée de solidarité ». Donc si la convention de stage ne prévoit pas expressément la présence du stagiaire dans l’entreprise pendant ce jour-là, il n’a pas à s’y rendre.

Témoignage de Véronique et la prise en charge d’un accident de travail

Nous allons vous présenter ci-dessous les étapes de prise en charge d’un accident de travail et en vidéo le témoignage de Véronique qui fut un cas particulier à retrouver sur notre chaine Youtube.

  1. Signalement de l’accident : L’employé doit informer son employeur de l’accident dans les 24 heures suivant sa survenue, sauf en cas de force majeure.
  2. Déclaration de l’accident : L’employeur doit remplir une déclaration d’accident du travail et la transmettre à la caisse d’assurance maladie compétente dans les 48 heures suivant le signalement de l’accident.
  3. Soins médicaux : L’employé doit consulter un médecin afin de recevoir les soins nécessaires. Il peut s’agir du médecin du travail, d’un médecin traitant ou d’un service d’urgence.
  4. Certificat médical initial : Le médecin qui a pris en charge l’employé délivre un certificat médical initial décrivant les blessures et les conséquences de l’accident. Ce certificat doit être transmis à la caisse d’assurance maladie.
  5. Enquête de l’assurance : La caisse d’assurance maladie effectue une enquête pour déterminer si l’accident est bien un accident du travail et si les conditions pour la prise en charge sont remplies. Elle peut demander des informations complémentaires ou effectuer des contrôles.
  6. Indemnisation : Si l’accident est reconnu comme étant un accident du travail, l’employé peut bénéficier d’indemnités journalières pour compenser la perte de salaire, d’une prise en charge des frais médicaux et éventuellement d’une rente en cas d’incapacité permanente.
  7. Reprise du travail : Lorsque l’employé est apte à reprendre son travail, l’employeur doit organiser une visite de reprise avec le médecin du travail. Des mesures spécifiques peuvent être mises en place pour faciliter la réintégration de l’employé.

Il est important de noter que ces étapes sont générales et qu’il peut y avoir des variations en fonction de la situation spécifique de chaque accident de travail. Il est recommandé de se référer à la législation et aux procédures en vigueur en France, ainsi qu’à l’assurance maladie compétente, pour obtenir des informations précises et à jour.