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Actualités

Poursuite de l’aide aux apprentis

Depuis le 30 avril 2024, l’aide de 6 000 € maximum accordée aux employeurs qui recrutent des alternants ne s’applique plus aux jeunes en contrat de professionnalisation. Attention, cette nouvelle règle concerne uniquement les contrats de professionnalisation et non les contrats d’apprentissage.

En effet, depuis le 1er janvier 2023, les entreprises qui recrutaient un/une alternant(e) bénéficiaient d’une aide à l’embauche pouvant aller jusqu’à 6 000 €. De plus, grâce à un décret du 29 décembre 2023, cette aide a été maintenue jusqu’au nouveau décret du 24 avril 2024, expliquant que l’aide ne s’applique désormais plus aux contrats de professionnalisation conclut après le 30 avril 2024.

Alors bonne ou mauvaise idée ? Les avis sont très tranchés.
D’un côté, il y a ceux qui estiment que ce n’est pas une bonne idée. Certes des économies financières vont être réalisées mais certains gérants d’entreprises pensent que ce n’est pas aux formations en alternance qu’il faut s’y prendre.
D’un autre côté, il y a ceux qui pensent que cette aide incitait les entreprises à ne recruter que des alternants, promettant ainsi des CDI à tout va sans pour autant ne jamais tenir leurs promesses auprès de leur recrus.

Alors bonne ou mauvaise décision ? Cette année 2024 sera une année charnière pour le monde de la formation !

Bonus majorés pour certains dons

Comme en 2022, vos dons de 2023 aux associations d’aide aux personnes en difficulté ouvriront droit à une réduction d’impôt de 75 % cette année, dans la limite de 1 000 € de versements. Vos dons excédentaires et ceux consentis à d’autres organismes d’intérêt général ouvriront droit à une réduction de 66 % de leur montant, retenu dans la limite de 20 % de vos revenus imposables.

Nouveauté, vous aurez droit au bonus de 66 % si vous avez gratifié une association féministe qui milite en faveur de l’égalité femmes-hommes. Ces organismes sont éligibles au dispositif depuis le 1er janvier 2023. Vous aurez aussi droit au bonus de 75 % dans la limite de 1 000 € si vous avez gratifié la Fondation du patrimoine entre le 15 septembre et le 31 décembre 2023. À condition que vos dons servent à la restauration d’édifices religieux en péril. Les pouvoirs publics ont en effet décidé d’étendre le taux majoré de 75 % aux versements consentis à cet organisme, contre un taux de 66 % en temps normal, afin d’encourager les particuliers à financer la restauration du patrimoine national. La mesure est temporaire, elle s’applique jusqu’en 2025.

 Bon à savoir  Le plafond annuel de 1 000 € de dons ouvrant droit à la réduction d’impôt de 75 % est reconduit jusqu’en 2026. Il s’applique distinctement aux dons aux associations d’aide aux personnes en difficulté et à la Fondation du patrimoine.

Source Magazin « Que choisir? »

CETU, reconversion professionnelle : La CFTC signe les 2 accords (Communiqué de presse CFTC)

Suite à l’échec des négociations pour un « nouveau pacte de la vie au travail », la CFTC a répondu favorablement à l’invitation de l’U2P à poursuivre les discussions. Elle se satisfait des avancées obtenues dans ce cadre en soulignant, notamment, la création de droits nouveaux pour les salariés.

En quelques heures de négociations efficaces et constructives, les partenaires sociaux présents ont réussi à s’entendre sur un texte qui, si l’Etat s’en empare, pourrait offrir un cadre à une loi permettant de créer le compte épargne temps universel (CETU).

Ce nouveau droit attaché à la personne permettra à tous ceux qui le souhaitent d’utiliser ultérieurement des congés payés non pris (dans la limite d’une semaine par an) ainsi que les autres congés conventionnels tels que les RTT.

Ce dispositif Universel facilitera la conciliation des temps de vie de TOUS les travailleurs. Contrairement au CET (auquel le CETU ne se substitue pas) qui est lié à l’activité dans une même entreprise, les droits générés par le CETU accompagneront le salarié même en cas de changement d’emploi ou de statut.

Par ailleurs, tous les travailleurs pourront alimenter leur CETU via des primes conventionnelles (Prime de partage de la valeur, intéressement…). En effet, le CETU permet de convertir des « primes » en temps libres tout au long de la vie professionnelle.

A la demande de la CFTC, le CETU facilitera une meilleure articulation des temps de vie professionnelle et personnelle notamment pour les situations où se dégager du temps est un impératif. Il pourra, par exemple, être activé pour s’occuper d’un proche malade ou dépendant, ou encore prolonger un congé lié à l’arrivée d’un enfant. En outre pour les travailleurs séniors, le CETU alimenté tout au long de la carrière pourra être activé pour partir plus tôt à la retraite.

Concernant le texte relatif aux reconversions professionnelles, la CFTC a défendu la mise en place de dispositifs simples, lisibles et sécurisés permettant au travailleur d’être davantage acteur de ses évolutions de carrière en les anticipant.

Dans ce sens, elle a défendu et obtenu la facilitation d’accès à ces dispositifs (pas de prérequis), et le fait que les salariés en reconversion soient payés à 100% sans rupture du contrat de travail.

En cas de succès de la formation, l’accord prévoit l’accès à un nouveau niveau de qualification et de rémunération. Dans le cas contraire (en cas d’échec), le « salarié est garanti de retrouver son poste » (ou équivalent) dans l’entreprise.

Parce que la CFTC n’envisageait pas de traiter la question de la reconversion professionnelle sans parler d’usure, elle a obtenu la possibilité de bénéficier d’un entretien avec un CEP (conseil en évolution professionnelle) dans le cadre de la visite médicale de mi carrière.

Cette visite médicale et l’entretien avec le CEP pourront intervenir plus tôt dans la carrière pour prendre en compte l’usure précoce inhérente à certains métiers.

Pour aider les entreprises à mener des actions de prévention de l’usure, les branches professionnelles sont invitées à réaliser au plus vite des cartographies des métiers de leur secteur d’activité exposés à des risques d’usure. Il s’agissait là d’une exigence CFTC de longue date.

En répondant à la sollicitation du gouvernement, en surmontant leurs divergences et en sortant de leurs postures, les partenaires sociaux qui ont négocié ces accords ont su montrer la vivacité et l’efficience d’un dialogue social constructif, créateur de droits nouveaux.

Reste maintenant au Gouvernement à reprendre le cadre de ces accords pour les rendre effectifs.

Shopping in the city lors des JO

Les Jeux olympiques de 2024 à Paris apporteront certaines spécificités intéressantes pour les adeptes du shopping. La loi du 19 mai 2023 accorde aux commerces situés à proximité des sites de compétition une dérogation spéciale pour ouvrir le dimanche entre le 15 juin et le 30 septembre 2024. Cette mesure permettra aux visiteurs des Jeux olympiques de profiter d’une plus grande flexibilité dans leurs horaires d’achat.

Cependant, il est important de souligner que les salariés doivent donner leur consentement explicite pour travailler le dimanche et qu’ils ont également le droit de se rétracter. Cette disposition vise à protéger les droits des travailleurs en leur offrant la possibilité de décider librement s’ils souhaitent travailler pendant ces jours spéciaux. De plus, les salariés qui acceptent de travailler le dimanche doivent bénéficier de contreparties appropriées, notamment une rémunération au moins équivalente au double de celle normalement due, ainsi qu’un repos compensateur pour compenser leur disponibilité.

Il est donc essentiel de respecter ces règles pour garantir une expérience de shopping agréable pendant les Jeux olympiques. Vous pourrez ainsi profiter pleinement de cette occasion unique de vivre une expérience olympique tout en faisant vos achats. N’oubliez pas que le respect des règles fait également partie du jeu, contribuant ainsi à la réussite de cet événement mondial.

Rencontre CMTE ALSACE à Sélestat le 19 avril 2024

Cette rencontre fut une belle occasion pour les élus des syndicats de la chimie du Bas-Rhin et du Haut-Rhin de se réunir. 💼💬🔬
Des échanges toujours très intéressants sur la situation économique et sociale des deux départements et des entreprises présentes. 📈🏢 »

Photos de la formation CTE qui a lieu du 18 au 19 avril 2024 à l’Union Départementale CFTC du Bas-Rhin

Session de formation CTE qui a lieu du 18 au 19 avril 2024 à l’Union Départementale CFTC du Bas-Rhin

L’intelligence artificielle permettrait un gain de productivité de 15 % sur les activités de formation (étude Emerton)

L’utilisation de l’IA dans le champ de la FPC pourrait permettre approximativement un gain de productivité de 15 % aux services RH selon l’étude sur 21 cas d’usages de cette technologie par les entreprises, publiée le 19 mars 2024 par le cabinet Emerton. Aujourd’hui, l’IA présenterait notamment un intérêt pour l’évaluation et la recommandation de parcours, pour générer des modules et tests personnalisés, mais aussi pour concevoir et analyser des statistiques d’engagement et les risques de décrochage des stagiaires, tandis que les Chatbots seraient un levier efficace de mise en œuvre.

Selon Emerton, l’implémentation d’un chatbot RH « promet efficacité et sécurité. Grâce à des technologies avancées, il automatise les tâches, optimise l’organisation des documents et garantit la confidentialité des données. » ShutterStock – Tapati Rinchumrus

Mardi 19 mars 2024, Emerton Data, filiale spécialisée dans l’intelligence artificielle du groupe de conseil Emerton, a publié une enquête reposant sur 21 cas d’usage de l’IA dans les fonctions RH. Cette enquête évalue jusqu’à 30 % le gain de productivité permis par cette technologie dans le champ de la formation et du développement avec une moyenne globale de 15 %. L’analyse se fonde sur 40 entretiens menés avec des experts européens entre le mois de novembre 2023 et de février 2024 sur six activités principales de la fonction RH, dont l’acquisition des talents et la formation.

Dans le champ du développement des compétences, les activités étudiées étaient principalement la conception du plan de formation, le suivi de l’exécution de ce dernier, le coaching ou encore la mesure de l’efficacité des parcours dispensés. Le principal intérêt de cette technologie à son stade d’utilisation actuelle réside dans l’individualisation des parcours, qu’il s’agisse des programmes ou de soutien par le biais de robot Chatbot, souligne Emerton.

UN RECOURS AUX CHATBOT

« En effet, une application [parmi les plus matures actuellement de l’IA] est le développement d’un assistant personnalisé pour la formation des collaborateurs sur la base des revues de performance. La technologie pourrait également être utilisée pour traiter les enquêtes de satisfaction des employés afin de déterminer les tendances de leur engagement et le risque d’attrition », estime aussi l’étude.

Celle-ci met en exergue que l’implémentation d’un chatbot RH « promet efficacité et sécurité » : « Grâce à des technologies avancées, il automatise les tâches, optimise l’organisation des documents et garantit la confidentialité des données. Son intégration fluide avec les systèmes RH existants offre un accès rapide aux informations, soulageant ainsi la charge administrative. » Le recours à de tels outils permettrait aux services RH de ne plus fournir des informations de base aux salariés et un gain hebdomadaire de productivité de 30 % en gérant les données liées aux parcours qu’ils suivent ou pourraient suivre, ou encore celles propres aux certifications qui leur sont accessibles.

« Il convient d’étudier également la faisabilité et le niveau d’acceptation des utilisateurs de cette technologie. En croisant les gains de productivité et le niveau d’acceptation, les cas d’usage qui apparaissent comme prioritaires sont les cas d’usage qui permettent d’accélérer les processus RH grâce à l’automatisation des tâches pour des gains de productivité et d’efficacité immédiats », souligne encore l’étude.

QUATRE CAS D’USAGE

Parmi les 21 cas d’usage identifiés par Emerton, quatre concernent le champ de la formation et pour chacun l’étude précise le niveau de faisabilité, d’acceptation et de gain potentiel. Pour l’évaluation et la recommandation de formation, l’automatisation semble actuellement moyennement envisageable, avec pourtant un niveau d’acceptation et de gain de productivité plutôt élevé.

Quant à la production de contenu de formation personnalisé et interactif, comme la génération de tests personnalisés pour consolider les savoirs acquis, elle est présentée aujourd’hui comme réalisable facilement et très bien acceptée, même si elle permet un gain modéré de productivité. L’analyse des sondages des employés pour générer des statistiques d’engagement et identifier les risques d’attrition est aussi réalisable dès à présent avec toutefois une adhésion moyenne des collaborateurs et un gain de productivité relatif.

La rupture conventionnelle

Dans la vie professionnelle, il arrive parfois que les chemins se séparent. Mais saviez-vous qu’il existe une façon respectueuse et équitable de mettre fin à une relation de travail ? C’est là que la rupture conventionnelle de contrat entre en jeu.

Pour la mettre en place, il faut d’abord prévoir une discussion avec ton employeur puis une fois que vous êtes d’accord sur la rupture, il faut organiser un entretien préalable. Si vous êtes toujours d’accord, vous pourrez rédiger la convention de rupture. Une fois celle-ci rédigée et signée, elle doit être soumise à l’administration compétente. Si elle est homologuée, tu en seras notifié !

Et ce n’est pas tout ! Suite à une rupture conventionnelle, tu auras le droit à des indemnités de rupture, l’allocation chômage et des droits à la formation professionnelle !

La rupture conventionnelle est un processus de cessation de contrat de travail à durée indéterminée (CDI) en France, reposant sur un accord mutuel entre l’employeur et le salarié.

La mise en place d’une rupture conventionnelle suit plusieurs étapes cruciales. Tout commence par une proposition de rupture, émise soit par l’employeur soit par le salarié. Si cette proposition est acceptée, un entretien est organisé pour discuter des détails de la séparation, tels que la date de départ et les conditions financières. Ensuite, une convention de rupture est rédigée, qui doit être conforme aux exigences légales et contenir toutes les informations pertinentes. Cette convention est ensuite soumise à l’homologation de l’administration du travail pour vérification. Pendant ce temps, chaque partie dispose d’un délai de quinze jours pour se rétracter. Si aucune rétractation n’est formulée, la rupture conventionnelle entre en vigueur à la date convenue dans la convention. En respectant ces étapes, la rupture conventionnelle peut être réalisée de manière efficace et conforme à la réglementation en vigueur.

Quant aux droits après une rupture conventionnelle, plusieurs éléments sont à considérer. Tout d’abord, vous avez droit à une indemnité spécifique, généralement plus élevée que l’indemnité légale de licenciement, basée sur votre ancienneté et d’autres critères. Ensuite, vous pouvez prétendre aux allocations chômage si vous remplissez les conditions requises, avec des montants et des durées variables selon votre situation. Enfin, vos droits à la sécurité sociale, à la retraite et tout solde de congés payés ou autres avantages acquis sont préservés.

Retrouvez toutes les infos sur le site Services.fr

Rencontre des conseillers du salarié

Aujourd’hui, les conseillers du salarié se sont réunis à l’Union Départementale du Bas-Rhin avant d’être reçus à La Dreets pour une réunion d’information. Cette rencontre a permis aux conseillers de partager leurs expériences et leurs connaissances en matière de droits des salariés.

Les conseillers du salarié sont des personnes bénévoles qui apportent un soutien juridique et moral aux salariés en difficulté. Leur rôle est d’informer les salariés sur leurs droits, de les accompagner dans leurs démarches et de les conseiller en cas de litige avec leur employeur.

Lors de la réunion à l’Union Départementale du Bas-Rhin, les conseillers ont discuté des problématiques actuelles liées au monde du travail. Ils ont échangé sur les différentes questions soulevées par les salariés et ont partagé des conseils pour faire face aux situations difficiles.

Par la suite, les conseillers ont été reçus à La Dreets, un service de l’État chargé de veiller au respect du droit du travail. Lors de cette réunion d’information, ils ont pu être informés des dernières évolutions législatives et des mesures mises en place pour protéger les droits des salariés.

Ces rencontres entre les conseillers du salarié sont essentielles pour maintenir un réseau solide et efficace. Elles permettent de renforcer les compétences des conseillers, de partager les bonnes pratiques et de garantir une meilleure défense des droits des salariés.

En conclusion, la réunion des conseillers du salarié à l’Union Départementale du Bas-Rhin suivie de la réunion d’information à La Dreets a été un moment clé pour échanger, partager et s’informer sur les problématiques liées au travail. Ces rencontres contribuent à renforcer le réseau des conseillers du salarié et à assurer une meilleure protection des droits des salariés.

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Photos de la formation Rupture du contrat de travail qui a lieu du 10 au 12 avril 2024 à l’Union Départementale CFTC du Bas-Rhin

Session de formation Rupture du contrat de travail qui a lieu du 10 au 12 avril 2024 à l’Union Départementale CFTC du Bas-Rhin